Ici les avis sont mitigés. Vole des artiste ou nouveau outil révolutionnaire ?
Quoi qu’il en soit, l’enfant est désormais née et il va falloir l’assumer et composer avec.
“L’outil” est forcément révolutionnaire. Bon ou mauvais ? Cela dépend, comme toujours, de nous. Allons-nous le délaisser (aux opportunistes ?), l’abandonner (aux gens ?), l’éduquer (les gens aussi ?) et l’encadrer (juridiquement ?).
De la réussite aux dérives, la comparaison peut être très vite faite à l’arrivée d’internet, des réseaux sociaux, d’Amazon, des scooters, des trottinettes électriques… Nous avons pléthores d’exemples et de contre-exemples qui nous disent « c’est bien mais ce n’est pas bien ».
Pour autant, est-ce qu’avec toutes ces expériences les états seront à même de réagir bien et rapidement ? Spoiler non… Ils seront, comme d’habitude, dépassés, en retard et ne seront pas gérer la situation.
Alors devons-nous ne pas utiliser l’IA, si nous désirons être considéré comme des Artistes ?
Il faut d’abord admettre que les géants de l’industrie utilisent déjà l’IA à foison. Et les petites structures y voient une opportunité de faire des économies sur l’engagement d’un graphiste/illustrateur/vidéaste/etc afin de concurrencer et faire leur place face aux grandes entreprises.
Ne pas vouloir utiliser l’IA sur certains projets est déraisonnable en therme de compétitivité de prix et de temps face à ceux qui l’utilisent.
Néanmoins, ici nous nous s’engageons à étudier chaque projet pour savoir si l’IA est nécessaire et si elle est en adéquation/conforme législativement avec celui-ci.
“Le malheur des uns fait le bonheur des autres” : c’est dans ce genre de contexte que nous évoluons régulièrement ; et il faut savoir s’y adapter. Le changement est en marche et tout comme la robotique a permis une évolution de la productivité au détriment de l’humanité, ce sera le cas avec les IA. Nous n’évoluons plus dans un monde à échelle humaine, aux conditions humaines et aux raisonnements humains : l’IA est une des solutions qui répond à notre démesure.
Alors que restera t’il pour nous, artiste ?
Le choix. Pendant longtemps se fût le monde artistique qui semblait hors de portée des robots mais ce n’est plus le cas. Ce qui est, à notre sens, le propre de l’humain c’est le choix mais pas n’importe lequel : les choix déraisonnés. Nous sommes capables, dû à notre chimie, de nos croyances, de nos espoirs, de faire des choix illogiques, non rationnel : sous l’impulsivité, la colère, l’amour, le stresse… dû à nos sentiments et ressenties. Nous sommes des êtres hasardeux, imparfaits, handicapés ; peut-être qu’avec les “ordinateurs organique” cela ne nous sera plus propre, mais pour l’instant c’est là, la seule chose qui nous distingue de la machine : la chimie. L’organique face au rationnel et à la dureté des sciences et des mathématiques.
Alors ce qui reste aux futurs graphiste, illustrateur, sculpteur, designer et auteur c’est un regard sensible dans les choix que proposent les images ou les textes des IA.